Transmettre le théâtre


Ce stage s’adresse aux animateurs, artistes-intervenants, enseignant de théâtre, chefs de troupes, metteurs en scène et à tous ceux qui s’intéressent à la transmission théâtrale.

Pour cette prochaine session du stage d’août, nous avons invité à nouveau Hector Manuel, du collectif Bajour pour poursuivre les travaux sur la création collective de plateau, l’écriture du jeu dans le présent de la scène.
Nous définirons les contours de ce stage prochainement, d’ici là, vous pouvez nous faire part de vos attentes.

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PRATIQUE
PNG - 13.2 ko VENDREDI 30, SAMEDI 31 AOUT et DIMANCHE 1 SEPTEMBRE 2024
vendredi 17h00-22h00 sam 10h00-18h00- dim : 10h00-17h00
Théâtre de La Rochette – Josselin.
90 € + 20€ d’adhésion
20 places
Renseignements : inscription@adec56.org / 02-97-73-96-15
Inscriptions en ligne
retrouvez le règlement des inscriptions et de paiement

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. HECTOR MANUEL
Après des expériences de théâtre au lycée et au Festival off d’Avignon, il part étudier au Conservatoire régional de Strasbourg où il suit pendant deux ans les cours de Christian Rist et Olivier Achard. Il joue en 2012 dans le court-métrage Je tu elle de Jamil Gaspar et entre la même année à l’École du TNB de Rennes. Avec Matthias Jacquin, il participe en 2014 à l’écriture collective et joue dans le film JEUNESSE(S). À sa sortie d’école en 2015, il forme avec ses camarades le collectif BAJOUR et joue dans Constellations mis en scène par Éric Lacascade. Au sein de BAJOUR, il est scénographe et acteur dans Un homme qui fume c’est plus sain, crée et interprète le spectacle musical Nama, met en scène L’île et joue dans A l’Ouest.

Il participe régulièrement à l’enregistrement de fictions pour France Culture, notamment avec Alexandre Plank, Chris Hocké et Cédric Aussir. Il joue au festival d’Avignon 2016 dans le feuilleton théâtral Le Ciel, La Nuit et la Pierre Glorieuse, création collective de La Piccola Familia. Il joue ensuite dans Songes et Métamorphoses de Guillaume Vincent, Tous les enfants veulent faire comme les grands écrit et mis en scène par Laurent Cazanave, En réalités avec le collectif Courir à la catastrophe (Prix du jury et prix du public 2018 des Jeunes metteurs en scène du Théâtre 13), et Tout le monde ne peut pas être orphelin avec les Chiens de Navarre. Il joue également dans Que ma joie demeure d’après Jean Giono mis en scène par Clara Hédouin. Au cinéma, il apparaît dans Oranges Sanguines de Jean-Christophe Meurisse et jouera le rôle principal d’Un loup dans la nuit de Naomi Grand. Il est aussi membre du groupe de musique Pauls & le vent.

. COLLECTIF BAJOUR
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Nous sommes un groupe polymorphe et ouvert : un collectif de collectifs, matrice et grille de départ qui nous permet de constituer des collectifs de huit, cinq, deux, un ou cent-quatorze selon les projets. Toutes les œuvres créées au sein de BAJOUR seront proposées par un de ses membres, que celui-ci y soit metteur en scène, acteur, auteur, musicien, scénographe, dessinateur, cracheur de feu, etc.
En dehors de ces règles, tout est possible.
En tant que metteurs en scène et acteurs, nous avons comme ambition de nous offrir des terrains de jeu. Notre travail passe par l’écriture de plateau, des propositions d’acteurs, parfois des improvisations. Il naît directement de l’Intime, et s’inscrit dans un rapport de proximité élevée avec nos identités, sans pour autant nous cantonner à une théâtralité naturaliste. C’est pour ces raisons que nous déployons une esthétique épurée, à la scénographie et aux accessoires fonctionnels laissant la part belle aux acteurs. Il est souvent question pour eux de travailler en premier lieu à être disponible, ici et maintenant, à agir et parler en lien direct avec le fameux et inatteignable « présent » du théâtre, plus qu’à composer un personnage. Il s’agit donc pour les acteurs d’être dans une forme de nudité face aux spectateurs, sur le vif, aux aguets, sensible, et de fuir le confort rassurant d’un jeu bien huilé.
Dans le même mouvement, nos spectacles explorent la notion de récit. Ils sont ainsi émaillés de moments de narration directe par les acteurs, de souvenirs, de retours et de sauts dans le temps,ni la chronologie ni la narration ne sont linéaires. Leur aspect fragmentaire provient de notre désir de nous intéresser à des moments particuliers vécus de manière particulière, partagés de manière particulière et de mettre en relation des moments aux théâtralités très différentes. Les écarts dégagés par cette juxtaposition visent à être une matière à rêverie chez le spectateur, à le surprendre, et à nouveau, à créer une heureuse instabilité.